« Promouvoir les investissements privés dans l’agroalimentaire en Afrique »
autour de
La FAO, la Banque africaine de développement et des institutions financières internationales
en partenariat avec
l’ANIA, l’ADEPTA et le Club Demeter
La conférence « Promouvoir les investissements privés dans l’agroalimentaire en Afrique » a réuni des institutions de développement, sous l’impulsion de la Banque africaine de développement : la Société financière internationale (IFC), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque islamique de développement (ICD), ainsi que des institutions financières bilatérales telles que Proparco, FMO (Pays-Bas) et CDC (Royaume-Uni). Des banques commerciales et des fonds de capital-investissement étaient également présents.
Chaque institution a présenté sa stratégie, ses modalités d’intervention et des exemples d’investissements.
La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) a apporté son éclairage sur les grands enjeux agroalimentaires du continent et le programme Agrinvest, qui vise à améliorer l’environnement des affaires pour les investisseurs privés.
L’Afrique dispose d’un remarquable potentiel agricole non utilisé. On estime qu’il pourrait non seulement nourrir sa population en forte croissance, mais aussi devenir un fournisseur net de produits alimentaires pour le reste du monde. La transformation locale des produits exportés hors du continent et l’amélioration de la qualité tout au long de la chaîne de valeur, de la matière première à la distribution, sont à cette fin indispensables au développement du secteur agroalimentaire.
Cependant, la demande d’investissements pour réaliser ces potentiels est conséquente. Les gouvernements ou les agences de développement ne peuvent à eux seuls répondre à ces besoins. Le secteur privé joue un rôle majeur. De nombreuses entreprises et institutions financières du secteur privé sont prêtes à investir davantage, mais elles se heurtent à un certain nombre de contraintes qui les empêchent de le faire.
Cette conférence a été l’occasion de réunir l’ensemble des acteurs français de l’agroalimentaire, de voir comment lever ces freins et développer de nouvelles opportunités pour les entreprises françaises en Afrique.