Réunion du conseil de chefs d’entreprise France-Amérique centrale et Caraïbes
autour des
Chefs de Services économiques régionaux
avec
M. Daniel MAITRE, Service économique régional
compétent pour le Mexique, les 7 pays de l’isthme centraméricain et pour les Caraïbes (hors Cuba)
M. Emilio PIRIZ, Service économique de la République Dominicaine et de Haïti
M. Pascal CARRERE, Service économique du Panama
compétent pour le Panama, le Costa Rica et pour les Caraïbes
M. Antonio AVILA, Service économique du Guatemala
compétent pour les pays centraméricains (hors Panama et Costa Rica)
co-présidée par
M. Pascal OLLIVIER
Président de Maritime Street
Vice-président du conseil de chefs d’entreprise France-Amérique centrale et Caraïbes
et
M. Jacques GERAULT
Conseiller institutionnel pour l’Economie Maritime de CMA CGM
MEDEF International a organisé une réunion autour des Chefs des Services Economiques Régionaux de la zone Amérique centrale et Caraïbes : M. Daniel Maître, M. Emilio Piriz, M. Pascal Carrère et M. Antonio Avila, le jeudi 10 janvier 2018.
Cette rencontre, qui a réuni 50 participants, a permis d’échanger sur la situation macroéconomique de l’Amérique centrale et Caraïbes, une zone qui est hétérogène et a une forte dépendance à la conjoncture des Etats-Unis, mais connaît une meilleure croissance que le reste du continent latino-américain (2.8% de croissance pour l’Amérique centrale en 2018).
La zone représente de grandes opportunités pour nos entreprises, notamment dans les domaines des transports urbains et logistiques, le tourisme, l’environnement, l’énergie, l’eau et les déchets. De plus, de projets significatifs sont en train de se développer, par exemple le train électrique de San José (estimé à 3Md USD). Cependant, des différences conjoncturelles doivent être considérées :
Tandis que la République Dominicaine présente la plus forte croissance de la zone Amérique latine et les pays de la zone qui s’étend du Guatemala au Nicaragua représentent une zone dynamique avec un taux de croissance de 3.5%, le Costa Rica connaît des difficultés macroéconomiques, Haïti est économiquement et politiquement très fragile et le Panama retournera sur la liste noire de l’UE et du GAFI (Groupe d’action financière).
Malgré les différences, une caractéristique commune est l’importante présence des bailleurs multilatéraux, notamment la Banque interaméricaine de développement, la Banque mondiale et la Banque centraméricaine d’intégration économique, qui financent de nombreux projets dans ces pays. Les encours de la BID dans la zone s’élèvent à 11Md USD et ceux de la BM à 3Md USD. L’offre française se démarque également avec une forte présence de l’AFD en République Dominicaine (engagements à hauteur de 600 M d’euros) et en Haïti, où depuis 1976, a soutenu 110 projets.
Bien qu’elle soit souvent sous-estimée, il y a une manifestation d’intérêt significative des entreprises françaises pour la zone Amérique Centrale et Caraïbes. De même, l’engagement des bailleurs multilatéraux dans cette sous-région est un facteur important à prendre en compte pour nos entreprises. Cette année ainsi que les prochaines seront très importantes à suivre du fait d’une vague d’élections présidentielles, notamment en 2019 au Salvador, au Panama, au Guatemala et en République Dominicaine en 2020.