Régions

Le conseil d’entreprises France – Jordanie DE MEDEF INTERNATIONAL

a été créé en 1990. Il est aujourd’hui présidé par Rodolphe Saadé, président directeur général de CMA-CGM.

L’économie jordanienne est principalement tournée vers les services financiers, le tourisme et les technologies de l’information et de la communication (TIC). Le développement du pays bénéficie de l’attention des grands pays occidentaux, des monarchies du Golfe ainsi que des organisations internationales. La stabilité politique de la Jordanie en fait un pays attractif pour les entreprises.

Dans le domaine politique, la France et la Jordanie entretiennent des échanges réguliers sur nombre de sujets internationaux, notamment la lutte contre le terrorisme, la nécessité de relancer les efforts de paix israélo-palestiniens ainsi que la condamnation unanime de la violence en Syrie. Les visites bilatérales de haut niveau sont fréquentes.

Au niveau économique, la France se place au sixième rang des investisseurs étrangers en Jordanie, et comme premier investisseur non-arabe, derrière les pays du Golfe et à parité avec les Etats-Unis. Les exportations en 2018 ont diminué de 10,3 % par rapport à 2017. Une trentaine d’entreprises ont des filiales industrielles ou commerciales en Jordanie et emploient près de 8 500 Jordaniens et 15 000 indirectement.

Les réunions régulières du conseil France-Jordanie et les missions menées par MEDEF International :

1°) permettent une mise en relation des entreprises françaises de manière directe, régulière et suivie avec :
– les chefs des Gouvernements, les principaux ministres ainsi que les décideurs publics locaux ;
– les responsables administratifs et décideurs économiques publics à compétence transversale et sectorielles ;
– les communautés d’affaires et le secteur privé jordanien ;
– les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux actifs dans le pays ;

2°) offrent aux entreprises des clés de compréhension et de décision pour leurs activités, principalement sur :
– les opportunités d’affaires découlant, dans chaque secteur, de l’évolution du marché et des priorités de l’exécutif ;
– l’environnement des affaires, les conditions d’exercice et d’investissement, l’accès aux marchés publics ;
– le financement et la conduite de projets locaux, les formes de partenariat et la localisation ;
– la structuration de filières et de secteurs d’activités ;
– plus généralement, des éléments de compréhension des risques et opportunités liées aux évolutions internes et de l’environnement régional du pays;

3°) amplifient le partage d’expérience entre entreprises françaises de toutes tailles, actives dans la sous-région, et favorisent la rencontre de nouveaux partenaires sur ce marché.