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Amériques - Webinaire – Chef du Service économique régional de Bogota/Pays Andins

jeudi16avril
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Réunion webinaire du conseil d’entreprises France – Colombie avec M. Julien BUISSART, chef de service économique régional de Bogota, compétent pour la Bolivie, la Colombie, l’Équateur, le Guyana, le Pérou, le Venezuela et pour le Suriname, et M. Nicolas FORNAGE, Directeur régional Pays andins de l’AFD.

Ce webinaire, co-présidé par M. Jean SOUCHAL, vice-président du conseil d’entreprises France-Colombie, président du directoire de POMA et M. Gérard WOLF, président de la task force Ville durable et président de BRICS ACCES, à été l’occasion d’échanger sur la situation liée au virus « Covid-19 » dans l’Amérique Andine, et à ses conséquences pour les entreprises.

La région andine a été touchée relativement tardivement et de façon très inégale selon les pays. La situation est bien plus grave en Equateur, et dans une certaine mesure au Pérou, qu’en Colombie et en Bolivie.

Les perspectives économiques sont peu encourageantes pour la région, déjà fragilisée avant l’arrivée de la pandémie à cause de la baisse accélérée des cours de pétrole, de la diminution de la demande mondiale de matières premières, ainsi que la dégradation de l’économie chinoise. Du point de vue des facteurs internes d’aggravation de la crise, les mesures de restriction auront un impact significatif sur la consommation, la production et le tourisme, en se répercutant sur les perspectives de croissance, entre -3% et -4.5% pour les pays andins d’après le FMI et -5,2% pour l’Amérique latine.

Les pays andins sont plus ou moins bien préparés face à cette crise. La Colombie et le Pérou s’en sortent bien grâce à leurs fondamentaux macroéconomiques. A l’inverse, l’Equateur a peu de marges de manœuvres. Cette sous-région a mis en place des mesures d’atténuation des chocs d’ampleur variable et les mesures de restriction ont été prises plus en amont qu’en Europe. Une lecture fine de ces mesures s’impose, compte tenu des principales difficultés rencontrées par les entreprises françaises : chute des monnaies locales, inexistence de chômage partiel, difficultés d’approvisionnement, problèmes de trésorerie, etc.