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Monde entier - Banque Européenne d’investissement (BEI) – Financement de projets Hydrogène vert dans le monde.

lundi20mars
MEDEF 55 avenue Bosquet, 75007, Paris 11H00 à 13H00 Voir sur la carte

BANQUE EUROPÉENNE D’INVESTISSEMENT (BEI)  – FINANCEMENT DE PROJETS HYDROGÈNE VERT DANS LE MONDE (HORS UNION EUROPÉENNE) 

avec M. Ambroise FAYOLLE, vice-président de la BEI, Mme María SHAW-BARRAGÁN, directrice des opérations de prêts en Afrique, Caraïbes, Pacifique, Asie et Amérique latine à la BEI 

en présence de représentants de CVA, de l’Union africaine et de l’Alliance solaire internationale 

Créée en 1958 et basée à Luxembourg, la BEI est la banque de développement de l’Union européenne (UE) et constitue le plus grand prêteur et emprunteur multilatéral. La majorité de ses engagements vise à soutenir le développement et l’intégration de l’UE mais elle intervient également à l’extérieur de l’UE au travers de prêts (90 % de ses engagements financiers), investissements en fonds propres, garanties et services de conseil. En 2022, le Groupe BEI a engagé 72,5 Mds EUR de financements, dont 10,8 Mds EUR pour «BEI Monde» («EIB Global» en anglais), branche de la BEI dédiée au financement du développement en dehors de l’UE. 

 

Conformément à la volonté de l’Union européenne de porter la part de l’hydrogène à 14% du mix énergétique d’ici à 2050 (contre moins de 2 % aujourd’hui) et à la volonté de la BEI de s’affirmer comme la « banque européenne du climat », la BEI a récemment multiplié les partenariats avec les acteurs de la filière hydrogène. En novembre 2022, la BEI a signé un partenariat avec une entreprise française pour le développement du projet Renewstable Swakopmund en Namibie, première centrale électrique à hydrogène vert d’Afrique. 

 

Par ailleurs, la BEI, en partenariat avec CVA, l’Alliance solaire internationale et l’Union africaine, a récemment publié l’étude «Africa’s Extraordinary Green Hydrogen Potential», qui précise que l’exploitation de l’énergie solaire africaine permettrait de produire 50 millions de tonnes d’hydrogène vert par an d’ici 2035. Cette étude se focalise notamment sur cinq pays : Maroc, Mauritanie, Namibie, Afrique du Sud et Égypte. 

 

Intervenant dans le contexte de développement sans précédent de l’hydrogène bas carbone comme maillon de la transition énergétique, cette réunion a été l’occasion de :  

  • comprendre la stratégie et le pipeline de projets de la BEI pour le développement de l’hydrogène vert en Afrique, Asie et Amérique latine ; 

  • présenter les résultats de l’étude «Africa’s Extraordinary Green Hydrogen Potential» ; 

  • adresser questions et messages sur les financements potentiellement mobilisables pour les projets d’hydrogène?;  

  • échanger sur les best practices, opportunités et freins à l’investissement rencontrés par le secteur privé français impliqués sur les différents maillons de la chaîne de valeur de l’hydrogène (de la production à sa distribution en passant par le stockage).